Triathlon de l’étang des Bois
Premier triathlon de la saison 2016 et vérification si mon tendon d’Achille va supporter l’enchaînement des trois disciplines. Je débute sur le distance S de l’Étang des bois organisé par l’ASFAS.
Inspection du vélo
La journée débute très bien et je rentre dans le vif du sujet à mon entrée dans le parc vélo. Un arbitre inspecte mon équipement et ma tenue et me dit de passer. Ce point est important car une fois dans le parc on entre un peu plus dans sa concentration avec ses petites habitudes, ses gestes pour se préparer comme mettre sa combinaison par exemple.
Mon départ est prévu à 12h05 ; il est 11h50, je suis prêt à écouter le briefing d’avant-course quand l’arbitre principal m’interpelle : « C’est votre vélo là ? ». Je lui réponds : « Oui pourquoi y a un problème ? ». Et là coup de massue. « Oui, les roues pleines sont interdites sur un triathlon où l’Aspiration-Abri est autorisée.
Il me reste 15 minutes pour choisir deux attitudes. Soit je m’énerve contre cet arbitre principal qui, pour le coup, a bien fait son boulot puis qu’après vérification (chapitre 9.3 page 72 de la Réglementation Générale 2016) c’est effectivement interdit. Ou je trouve vite de l’aide auprès des membres du club présents autour de moi.
Départ de la course, merci Mathieu
Ouf, Mathieu D. me dépanne de sa roue arrière. Je l’installe avec l’aide de Fabrice P. et une photographe qui était resté avec un arbitre (fallait vérifier que mon vélo soit en conformité) m’a gentiment proposé d’aller déposer mon sac d’affaires dans la zone spécifique à cet effet. Cela me fait gagner un peu de temps pour courir vers la ligne de départ. Heureusement pour moi, l’organisation est en retard. J’ai même le temps de faire un plouf pour tester l’eau vite fait et de réchauffer l’intérieur de ma combinaison… Le premier départ (Cadet / Junior femmes) est donné, puis le second (Cadet / Junior hommes) et enfin le troisième dans lequel je me trouve (Sénior/Master/relais). Il est 12h17.
Même si je n’ai pas réalisé mon échauffement habituel, j’ai de bonnes sensations dans l’eau. Je sors en un peu plus de 12′ et ça me convient très bien.
En vélo, je sens que j’ai de bonnes jambes et je décide de rouler fort dès le début. Je verrai bien si je craque. Tandis que physiologiquement je tienne bon, mes mollets sont à la limite de la crampe. Je maintiens une bonne vélocité pour éviter de trop tirer sur les muscles et je tiens le dernier tour comme cela sans souci.
Voilà la dernière épreuve. Je pose le vélo, je me sens bien, mais les mollets n’aiment pas le brusque changement de contractions musculaires. J’ai à peine le temps de débuter la course à pied que je dois m’arrêter pour me les masser. Je paye mon manque de travail spécifique et mon manque d’entraînement à pied. Ce n’est pas grave, je fais un triathlon, il fait beau, ma femme est là, mes ami(e)s du club aussi, tout va bien donc. Je repars doucement en courant sur les talons. Oui, sur les talons car en relevant bien les pointes de pieds ça me soulage les mollets. Heureusement, au bout d’un kilomètre environ, je retrouve ma foulée et je peux repartir de plus belle.
Bilan
Je finis le triathlon de l’étang des bois en 1h06, 1er vétéran 1 , 3ème vétéran et 36ème au scratch. Point très positif: le tendon a tenu. On verra après la récupération ce que je vais bien pouvoir faire…
