l’Histoire du TRIATHLON
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1904
Après la rénovation des Jeux Olympique par le Baron Pierre de Coubertin, c'est en 1904, lors des Jeux modernes qui se tient à Saint-Louis dans le Missouri, qu'une compétition d'athlétisme composée de trois sports. L'épreuve regroupe un saut en longueur, un lancer du poids et une course en sprint sur 100 yards (91,44 mètres). Elle est considérée comme un « triathlon » dans les almanachs de l'époque(1).
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Janvier 1978
Les conversations de café ont ceci d’extraordinaire qu’elles permettent souvent à leur protagonistes de laisser libre cours à leur imagination : des projets insensés s’y échafaudent à la nuit tombée sous l’emprise de l’alcool, chimères qui s’évanouissent dès la naissance de l’aube…En janvier 1978, à une table de la brasserie Primo Gardens de Pearl City près de Pearl Habour, quelque part dans le village polynésien d’Honolulu, que le vétéran de la Marine américaine, le Capitaine de vaisseau John Collins, un grand maigre, d’origine texane, qui avait à partir de 1975 participé aux premiers triathlons de San Diego pendant ses missions pour la Navy (coureur convenable, mais pas extraordinaire, fatigué d’entendre ses amis cyclistes et nageurs discuter avec les coureurs pour savoir quels étaient les meilleurs athlètes), il proposa à l’assemblée bruyante et réjouie, lors de la remise des récompenses des 140 miles (environ 149,730 km) de course à pied en relais d’Oahu, d’amener la révolution du fitness des années 70 à un niveau physique supérieur au marathon.La discussion faisait rage et Collins réalisa que les trois plus grandes épreuves d’endurance d’Oahu pouvaient être convenablement liées entre elles. Il prit sa respiration, monta sur la scène pendant une pause musicale et cria son défi : Le premier qui finirait le même jour les 3,8 km de natation de la Waikiki Roughwater Swim, les 180 km du tour de l’île à vélo (ce qui se faisait alors en deux jours) et les 42,195 km du marathon d’Honolulu, serait proclamé Iron Man, l’homme de fer. Cela devait aussi lui permettre de prendre sa revanche sur les cadets de la Marine qui venaient de battre son équipe de vétérans durant la compétition des 140 miles par équipe.La plupart des gens se mirent à rire, mais immédiatement un Marines du coin, connu pour ses courses à pied en Rangers, signala qu’il voulait essayer et d’autres le suivirent. Collins prépara en vitesse un règlement de 8 pages. Il exigea des casques pour le vélo, des accompagnateurs pour chaque nageur et des véhicules pour la nourriture et l’assistance médicale. Il signifia que si un des concurrents faisait une infraction au code de la route, il serait disqualifié. De plus, chaque équipe de suiveurs devrait donner la position géographique de son athlète à la direction de course qui mettrait ainsi à jour sa carte d’état major en déplaçant des petits drapeaux de couleur. Collins mit des affiches dans les compétitions locales de natation et de course à pied, qui disait « Nagez 3,8 km, pédalez 180 km, courez 42 km et vantez-vous le reste de votre vie ! »
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18 février 1978
15 participants s'élancèrent pour le premier Ironman. Le vainqueur fut Gordin Haller en 11h46'58
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1982
Introduction de temps limites pour la natation, le vélo et la course à pied
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1984
Dave Scott devient la première personne à passer sous les 9h (8h54'20
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1996
Lothar Leder devient le premier triathlète à passer sous la barre des 8h (7h52'02
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2006
Création d'une nouvelle séries d'épreuves intitulés, Ironman 70.3, des half Ironman
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2011
Craig Alexander est le premier athlète a gagner dans la même saison le championnat du monde Ironman 70.3 et full distance.
Dès le début du vingtième siècle, le triathlon existe en France, du côté de Joinville-Le-Pont. La combinaison des trois sports comprend à l’origine le canotage plutôt que la natation, l’ordre du triptyque est différent et les distances très courtes ; l’épreuve, qui ne manque pas de piment, attire nombre d’amateurs de sensations fortes…
La natation se substitue définitivement au canotage, le triathlon change de capitale et s’installe à Poissy où les Trois Sports deviennent Course des Débrouillards, puis Course des Touche-à-tout. Bon an mal an, il traverse les guerres et se perpétue joyeusement dans l’anonymat le plus total ; allégresse d’un instant, oubli d’une année, le triathlon français, tradition banlieusarde sans ambition, renaît chaque année de ses cendres et n’en finit pas de mourir. Certes, l’idée du tableau et les premières touches de couleurs sont françaises ; mais pourquoi abandonner une œuvre inachevée, sinon parce qu’on ne croit pas à sa beauté finale ?
L’Amérique de l’Oncle Sam organise son premier triathlon en mai 1975 à Fiesta Island près de San Diego en Californie, sur les distances de 800m en natation, 8 km en vélo et 8 km en course à pied. Elle accuse un handicap de plus de cinquante ans sur la France, mais dispose d’un réservoir impressionnant d’athlètes habitués aux rudesses des épreuves combinées qui commencent à proliférer sur son territoire : ainsi, la course des TUG’s Swim-Run-Swim (nage-course-nage) de San Diego ou la fameuse Eppie’s Great Race de Sacramento (course-radeau-vélo). La fièvre multisports qui enflamme la côte pacifique mélange sans ambages surf et cyclisme, course à pied et skateboard, natation et roller skate, et rien ne laisse supposer que le triptyque natation + cyclisme + course à pied s’imposera à la myriade d’associations qui fleurissent alors sous le soleil californien…
Le choc, l’émotion, l’invraisemblance du triathlon d’Hawaï font la différence…
Les conversations de café ont ceci d’extraordinaire qu’elles permettent souvent à leur protagonistes de laisser libre cours à leur imagination : des projets insensés s’y échafaudent à la nuit tombée sous l’emprise de l’alcool, chimères qui s’évanouissent dès la naissance de l’aube…
C’est en janvier 1977, à une table de la brasserie Primo Gardens de Pearl City près de Pearl Habour, quelque part dans le village polynésien d’Honolulu, que le vétéran de la Marine américaine, le Capitaine de vaisseau John Collins, un grand maigre, d’origine texane, qui avait à partir de 1975 participé aux premiers triathlons de San Diego pendant ses missions pour la Navy (coureur convenable, mais pas extraordinaire, fatigué d’entendre ses amis cyclistes et nageurs discuter avec les coureurs pour savoir quels étaient les meilleurs athlètes), il proposa à l’assemblée bruyante et réjouie, lors de la remise des récompenses des 140 miles (environ 149,730 km) de course à pied en relais d’Oahu, d’amener la révolution du fitness des années 70 à un niveau physique supérieur au marathon.
La discussion faisait rage et Collins réalisa que les trois plus grandes épreuves d’endurance d’Oahu pouvaient être convenablement liées entre elles. Il prit sa respiration, monta sur la scène pendant une pause musicale et cria son défi : Le premier qui finirait le même jour les 3,8 km de natation de la Waikiki Rough Water Swim, les 180 km du tour de l’île à vélo (ce qui se faisait alors en deux jours) et les 42,195 km du marathon d’Honolulu, serait proclamé Iron Man, l’homme de fer. Cela devait aussi lui permettre de prendre sa revanche sur les cadets de la Marine qui venaient de battre son équipe de vétérans durant la compétition des 140 miles par équipe.
La plupart des gens se mirent à rire, mais immédiatement un Marines du coin, connu pour ses courses à pied en Rangers, signala qu’il voulait essayer et d’autres le suivirent. Collins prépara en vitesse un règlement de 8 pages. Il exigea des casques pour le vélo, des accompagnateurs pour chaque nageur et des véhicules pour la nourriture et l’assistance médicale. Il signifia que si un des concurrents faisait une infraction au code de la route, il serait disqualifié. De plus, chaque équipe de suiveurs devrait donner la position géographique de son athlète à la direction de course qui mettrait ainsi à jour sa carte d’état major en déplaçant des petits drapeaux de couleur. Collins mit des affiches dans les compétitions locales de natation et de course à pied, qui disait « Nagez 3,8 km, pédalez 180 km, courez 42 km et vantez-vous le reste de votre vie ! »