Marathon pour tous JO 2024
J’ai eu la chance de pouvoir participer au marathon pour tous. Une course unique et cela a été possible grâce à une personne et après plusieurs mois de préparation pour simplement avoir le droit d’être tiré au sort. Je m’explique car c’est une question que l’on me pose souvent :
Comment j’ai fait pour m’inscrire ?
Premièrement on ne pouvait pas s’inscrire de manière conventionnelle. Il fallait se rendre sur le site dédié1 à l’organisation du marathon pour tous pour créer un compte. Ensuite il fallait cumuler des kilomètres de courses et réussir des challenges pour gagner des points. Tout cela était possible à condition de relier son application de sport2 à celle du marathon pour tous qui utilisait le site Sport Heroes. On pouvait aussi gagner des points via des codes ou en parrainant des athlètes. J’ai débuté cette chasse aux points en janvier 2022 !
Une fois le nombre de points acquis j’ai reçu un mail me disant que j’étais éligible pour le tirage au sort. Pas loin de 800000 personnes ont réussi à totaliser le nombre de points nécessaire (j’ai oublié le nombre exact, si quelqu’un se souvient de ce chiffre je modifierai l’article, merci). Il y avait 20000 places, je vous laisse calculer le pourcentage de chances d’avoir un dossard.
Ma motivation pour ce marathon
À la base je n’aime pas courir à Paris et je n’aime pas faire un marathon en pleine saison de triathlon. Mais quand Jennifer m’a contacté pour gagner des points de parrainage elle a su me convaincre en m’expliquant le côté unique de cet événement.
C’est ce « côté unique » qui m’a décidé à faire une exception pour courir à Paris. Et comme je ne voulais pas finir « cassé » j’avais décidé de le faire en endurance pour profiter de la fête et des animations. Comme mon allure correspondait à celle de Jennifer on a décidé de le faire ensemble. C’est comme ça que le côté festif et le faire avec une amie m’a décidé à être présent.
Le départ du marathon pour tous
La suite est très simple, on reçoit son numéro de dossard que l’on peut retirer la veille ou le jour de la course. J’ai préféré le faire la veille pour le faire au calme. Même si cette course se fait sans classement je préfère limiter le stress en me retirant une tâche à faire.
Le jour de la course est fixé le samedi 10 août 2024 dans la soirée. Le premier départ est à 21 heures pour le premier sas. Ensuite, toutes les 10 minutes un nouveau sas est libéré. Je suis dans le sas 4 donc je pars à 21h30.
Malgré l’heure tardive il fait chaud et lourd. Je sue pour un rien. L’hydratation sera un point clef pour finir dans de bonnes conditions.
Notre départ est donné et nous partons pour 42,195 kilomètres dans les rues de Paris sur le même tracé que les athlètes olympiques. Dès le départ on est submergé par l’ambiance du public et des animations prévues par l’organisation mais aussi par des groupes de musiques. C’est bien simple, je n’ai jamais vu ça depuis que je fais des compétitions. Du monde partout et tout le temps. Mon plaisir était de répondre aux personnes qui proposaient que l’on tape dans leur main. Et quand ils ne le faisaient pas, c’est moi qui demandais. Les quelques fois où je ne tapais pas dans les mains, c’était pour boire ou manger.
Stratégie de course
Avec Jennifer on s’est calé sur une allure autour de 5’30″/kilo soit un possible finish en 3h52′. Pour un objectif en 4h on était bien. On voulait également prendre un peu d’avance compte tenu du profil de la course. En effet il y a un premier long faux plat juste avant le semi-marathon et surtout une belle côte un peu plus loin qui allait très certainement nous ralentir. En sachant qu’avec la fatigue on n’allait pas forcément pouvoir courir vite dans les descentes on a appliqué cette stratégie d’aller juste un peu plus vite au début.
Le circuit du marathon
Vous avez la stratégie, vous avez le départ, voici comment tout le reste s’est passé. Eh bien tout s’est très bien passé justement. L’avantage d’avoir une base solide de préparation avec notamment le triathlon T24 réalisé en juin, faire un marathon n’était pas une tâche exténuante. Même s’il ne faut jamais sous estimer une épreuve, j’étais très confiant sur ma forme et ma capacité à finir.
On a donc couru en endurance durant les 42,195 kilomètres. Comme prévu le premier faux plat nous a ralenti mais pas fatigués. La deuxième bosse on a préféré marcher. D’une part parce qu’il y avait une très belle décoration de lumières et puis le pourcentage était tellement élevé, que la débauche d’énergie pour courir doucement était très importante par rapport à de la marche. Donc marcher c’était mieux. Au 36ème kilomètre on a ressenti nos premiers signes de fatigue physique. Rien de grave, nous avons assez d’expérience pour gérer notre effort.
Sur le final l’ambiance est folle, je me vois encore ralentir pour simplement profiter du moment. Je ressens alors l’envie de franchir cette ligne pour valider ce moment unique mais en même temps j’ai encore envie d’en profiter. Je passe la ligne d’arrivée en petite foulée très heureux car tous les objectifs sont validés, à savoir :
- Profiter un maximum de l’ambiance ;
- Vivre une expérience unique ;
- Le partager avec une amie et athlète ;
- Finir officieusement en 4h (à la montre nous avons passé le marathon en 4h) officiellement en 4h03′.
Clap de fin du marathon pour tous
Une fois la ligne franchie, on a récupéré nos médailles pour se rappeler de cette course et nous essayons tant bien que mal de sortir de la zone d’arrivée. Il est temps d’aller se reposer et de s’endormir avec plein de belles images dans la tête. Bravo pour cette organisation, merci aux bénévoles et merci à toutes ces personnes sur le bord des routes pour les encouragements. Exceptionnellement Caroline ne pouvait pas être là ce jour là mais elle m’a accompagné durant toute la course via l’application de suivi en live. J’ai eu le droit à ses encouragements durant tout le marathon. Alors un grand merci d’avoir était là jusqu’à 1h30 du matin.