Natation en triathlon

La natation en triathlon représente souvent la bête noir de ce sport. Cette épreuve est redoutée de part sa difficulté d’apprentissage car il ne suffit pas d’être un athlète confirmé. En effet, savoir nager requière un niveau technique qui promeut sur sa condition physique. Une autre difficulté supplémentaire est l’environnement dans lequel il se passe. Même si les entraînements se font majoritairement en bassin, les compétitions elles, se déroulent principalement en eau libre (lac, mer, rivière).

Ce que cela change

Dans ce milieu ouvert, les repères sont perturbés car plus de ligne au fond pour vous guider. Vous aller donc devoir lever la tête pour vous orienter.

Par ailleurs vous n’êtes plus seul ou quelques amis dans une ligne d’eau. Vous êtes donc entouré de plusieurs dizaines de nageurs qui souhaitent tous aller au même endroit que vous.

Il est aussi impossible de vous reposer à chaque 25 ou 50 mètres. Ici il n’y a pas de murs pour reprendre votre souffle ou boire un petit coup.

Enfin, le climat (soleil, pluie, vent, grêle…), les courants d’eau et les vagues ou clapot, viendront gêner votre nage si bien rodée. Et tout cela c’est sans compter que l’eau sera bien souvent plus froide. Cela demande plus d’énergie et perturbe votre respiration, surtout à l’entrée dans l’eau.

Quelques avantages de la natation en triathlon

Rassurez-vous tout n’est pas si noir, il y a quelques avantages de nager en eau libre.

Souvent le port de la combinaison est autorisé, votre flottabilité sera donc améliorée. Et si vous nagez en mer, le sel vous aidera à mieux flotter, même si la combinaison n’est pas autorisée.

Le drafting est autorisé, vous pourrez vous abriter derrière un nageur est profiter de sa vague pour vous économiser.

Et au regard des autres épreuves, la partie natation est celle qui dure le moins longtemps.