Run and Bike distance S d’Ozoir-la-Ferrière
Je suis en coupure mais rien n’empêche de faire une petite compétition pour le plaisir comme un run and bike par exemple. L’idée était là avec comme objectif de voir où j’en suis au niveau de ma vitesse pour ensuite reprendre un cycle de développement de celle-ci.
Après consultation médicale, massages et autres modes de récupération, je suis normalement physiquement apte. Nous sommes 16 jours après l’ultra trail de Millau et c’est plutôt bien. Le seul point noir sont mes résultats concernant la variabilité de ma fréquence cardiaque. Elle m’indique que je ne suis pas encore au point. Tous les feux ne sont donc pas au vert, mais bon, on y va quand même et on verra bien…
L’objectif de cette course :
- Se faire plaisir ;
- Évaluer ma vitesse de base actuelle pour la suite ;
- Si possible battre notre record de 58’30 » avec Louison.
Ça passe ou ça casse sur Run & Bike
Nous arrivons sur les lieux, je me sens bien et l’échauffement se passe bien aussi. Mise en chauffe, assouplissements dynamiques, accélérations… La totale comme d’habitude.
Le départ est donné et honnêtement je ne pensais pas me sentir aussi bien. Bonne foulée, bonnes sensations de puissance, donc parfait.
Premier transfert avec Louison, tout va bien, l’enchaînement est facile.
Deuxième passage de VTT ça va aussi et là je me dis que c’est parti pour une belle course. Je remonte sur le VTT pour récupérer et environ 300 mètres plus loin je débute ma troisième accélération de course à pied…
Je pousse à fond, j’ai débranché le cerveau et je sens que musculairement c’est tendu. Il ne faudrait pas qu’il m’arrive une glissade ou un appui fuyannnnnnnnt….. Tiens, en voilà justement un, puis deux autour d’une flaque de boue. Pas de bol, mon ischio jambier droit n’a pas aimé du tout !
Je dois immédiatement stopper l’effort et monter sur le VTT. J’arrive encore à pédaler mais c’est visiblement une énorme contracture. J’ai beau masser fort, ça ne semble pas pouvoir se calmer.
J’essaye quand même de courir, mais impossible, je dois reprendre le VTT à Louison qui comprend très vite qu’elle va devoir courir environ 14 kilomètres pendant que moi je vais me la couler douce sur le VTT.
Sortie coach/athlète
Au final Louison cale son allure de course et je lui sers de ravitailleur en eau. Comme à l’entraînement lorsque parfois je me place sur le VTT pour donner les temps, encourager et ravitailler.
C’est comme cela que la course se poursuivra jusqu’au bout où Louison donne le meilleur et moi qui encourage en m’excusant.
Bilan & remerciements
Mesurer la variabilité cardiaque a montré son importance aujourd’hui. J’étais pourtant bien en apparence mais physiologiquement je ne suis pas complètement remis de Millau et je m’en sors avec une énorme contracture. Je vais soigner cela et poursuivre mes entraînements plaisir en endurance en attendant que tout redevienne bien afin d’éviter tout risque de grosse blessure comme une élongation voire une déchirure.
Un grand merci à l’organisation du Run and Bike d’Ozoir-la-Ferrière qui comme à chaque fois gère ce run and bike à la perfection. Absolument rien à dire, bravo à toutes et à tous.
Un grand et spécial merci à Louison qui n’était pas venue pour faire un 14 kilomètres à fond en courant et qui a pris la situation avec beaucoup de calme en positivant énormément.
J’avais également entraîné avec moi ma Caroline que j’ai fait lever à 6h45 du matin pour finalement encourager un athlète en promenade. C’est la course, c’est la vie, c’est comme ça. On ne peut pas être toujours à 100% et on continue à apprendre.
Prenez soin de vous, sachez écouter vos éventuels tests de forme et entourez-vous de personnes bienveillantes.
À bientôt