Préparer son sac de transition triathlon
Comment préparer son sac de transition triathlon ? Que dois-je mettre dedans ? Nous allons voir dans cet article un exemple pour confectionner son sac de transition triathlon en fonction du climat, du type d’épreuve et de ce que prévoit l’organisateur…
Un point sur la réglementation
Avantd’aller plus loin, il est bon de faire un rappel sur ce que prévoit la réglementation sportive de la F.F.Tri. au sujet du parc vélo et donc de la ou des aires de transitions. Ici je me base donc sur l’article 6.3 de la réglementation de 2023 et je vais uniquement rappeler ce qui concerne les triathlètes :
- Les concurrents devront limiter le matériel introduit dans l’aire de transition à celui strictement nécessaire à la course.
- Le concurrent ne peut utiliser que son emplacement désigné. Tout marquage distinctif ou personnalisé permettant au concurrent d’identifier son emplacement est interdit. Toutefois, la serviette de bain posée au sol est autorisée.
- Si l’organisateur fournit des caisses individuelles, chaque athlète est tenu d’y ranger ses équipements « course » qui ne serviront plus sur l’épreuve.
Votre sac de transition triathlon
Sur la plupart des triathlons c’est à vous de venir avec votre propre sac de transition triathlon dans le parc vélo. Je vais donc vous montrer, poche par poche, le contenu de mon sac.
Ce sac se prépare avant d’entrer dans le parc vélo. Une fois devant l’arbitre, il faut avoir le casque sur la tête jugulaire attachée et ajustée, le dossard fixé avec 3 points de fixation et éventuellement, le bracelet contenant la puce de chronométrage, sur la cheville gauche.
L’extérieur du sac de transition triathlon
Avant même d’ouvrir la moindre poche, le sac porte le casque qui est rapidement disponible. Rappelez-vous aussi, vous devez entrer dans le parc vélo avec le casque sur la tête, ajusté et jugulaire fermée. Plutôt que le mettre dans le sac, je le fixe à l’extérieur et il est ainsi à portée de main.
Sur le sac aussi, j’ai une étiquette (que l’on trouve dans les gares ou aéroports) pour l’identifier. Sur cette étiquette je peux ainsi écrire mon numéro de dossard. Ainsi, je retrouve plus facilement mon sac et limite les problèmes au moment du contrôle de l’équipement à la fin du triathlon.
Sur les côtés j’ai aussi mon ou mes bidons d’hydratation.
La poche d’hygiène
Pour commencer, dans cette première poche se trouve emballé, dans un sac étanche, un rouleau de papier toilette. Car sur la plupart des triathlons, des toilettes sèches sont disponibles. Toutefois et malheureusement, il n’y a pas ou très rapidement plus de papier. Par conséquent et pour m’éviter de mauvaises surprises, j’ai toujours avec moi un rouleau de papier toilette.
Dans cette même poche et toujours dans une pochette étanche, se trouve aussi du savon. Celui-ci me permet de me laver les mains mais aussi, il me sera utile si, à la fin de mon triathlon, l’organisation met à disposition des douches.
La poche natation
Passons à la poche suivante où il y a :
- La crème solaire ;
- Le lubrifiant spécifique néoprène ;
- Une petite serviette ;
- Un petit sac plastique ;
- Une paire de gants ;
- 3 paires de lunettes (Anti-reflets/protection du soleil/ verres clairs si pas de soleil) ;
- 2 bonnets de natation ;
- Une cagoule en néoprène ;
La poche de course à pied et cycliste
Celle-ci ne contient qu’une ceinture porte-dossard de réserve. Si jamais une des 3 fixations du porte-dossard initialement prévu, se casse, j’ai la possibilité d’utiliser la deuxième ceinture. J’ai également placé des épingles à nourrice sur la deuxième ceinture pour assurer la fixation du dossard.
Et pour finir, dans cette poche, on retrouve le compteur vélo et l’alimentation solide que je place dans le support prévu à cet effet sur mon cadre vélo.
La poche confort
- De la vaseline pour les chaussures ;
- Du talc pour les chaussures avec les élastiques pour les fixer sur les pédales vélo ;
- Une éponge ;
- Un sac plastique pour protéger l’équipement de course à pied s’il pleut ;
- Une crème anti-frottements pour l’entrejambe ;
- Un collier Rilsan (pour fixer rapidement n’importe quoi) ;
- Une paire de ciseaux pour couper le collier Rilsan entre autre ;
- Un marqueur si mon numéro de dossard sur la peau s’est effacé ;
- Un sac poubelle pour protéger mon sac de transition triathlon de la pluie et pour ensuite y mettre ma combinaison ainsi que mes affaires sales.
La dernière poche du sac de transition triathlon
À l’intérieur de cette poche les équipements sont rangés par ordre de priorité.
- Une lampe frontale (surtout utile pour les triathlons qui débutent très tôt) ;
- Les chaussures de vélo que je fixe sur le vélo à l’aide des élastiques s’il n’y a pas de bosse à la sortie du parc ;
- Ma combinaison néoprène ;
- Une deuxième trifonction si je dois me changer intégralement pour partir au sec. Très utile lorsqu’il fait froid ;
- Une paire de chaussettes fines si besoin et s’il fait chaud ;
- Également une paire de chaussettes étanches et plus épaisses en cas de mauvais temps ;
- Un coupe-vent ;
- Une casquette visière ;
- Un bandana ;
- Une casquette ;
- Un cache-oreilles ;
- Une paire de gants contre le vent ;
- Une paire de gants s’il fait frais ;
- Une paire de gants s’il fait froid ;
- Un bonnet anti-transipration pour le vélo ;
- Un bonnet plus épais s’il fait froid ;
- Un bonnet polaire et étanche ;
- Une veste s’il fait frais ;
- Une polaire s’il fait froid ;
- Un cuissard long ;
- Un collant long ;
Des vêtements de rechange pour après la compétition :
- Un pantalon de rechange ;
- Une veste pour ne pas me refroidir ;
- Un t-shirt ;
- Des sous-vêtements ;
- Une paire de chaussettes de compression ;
- Une serviette pour la douche.
Bilan
Ainsi s’achève cet article où je vous présente mon sac de transition triathlon. Je suis curieux de savoir si cela vous a aidé et surtout si vous avez des conseils ou astuces que l’on pourrait ajouter.
Merci d’avoir tout lu et à bientôt. Bons entraînements 😉