Faire un trail dans la boue c’est sympa mais je vous recommande fortement d’avoir des guêtres dans ce cas.
Pour finir la matinée je suis parti sur un parcours que je savais boueux mais avec très peu de dénivelé, du moins au début. La veille au soir j’avais réfléchi aussi au choix du parcours. En effet, la saison de la chasse n’est pas encore finie il fallait donc trouver un endroit propice pour éviter les chasseurs, j’optais donc pour la plaine. Perdu ! À peine 5 kilomètres de parcourus et je croisais une bonne vingtaine de chasseurs en train de réaliser une battue. Heureusement pour moi mon tracé prévoyait de passer derrière. Ouf.
C’était la deuxième fois que je réalisais ce parcours en mode trail et visiblement j’étais mieux que la première. Mon partenaire virtuel n’arrivait pas à me suivre et ce malgré la boue jusqu’à mi-tibia parfois. J’étais tellement bien qu’au 17ème kilomètre je constatais que j’allais avoir 10 minutes d’avance sur l’horaire prévu. Je devais normalement faire une sortie entre 2h et 2h10 mais tel que c’était parti j’allais finir en 1h45. Heureusement qu’il y a d’autres petits chemins, mais ceux-là ne sont pas tout plats. Pas grave j’y vais, même pas peur, sauf que ces derniers kilomètres, dans la boue et dans les côtes cette fois-ci, auront raison de moi. J’approchais d’1h50 et ma fréquence cardiaque baissait, malgré une bonne hydratation. Je savais très bien d’où ça venait. Le vélo d’hier commençait à se faire sentir, les cuisses manquaient de forces (encore) et pour éviter de me blesser les genoux (tendinites, bursites) ou tout simplement pour éviter une chute, je bifurquais sur un chemin qui me ramena chez moi un peu plus tôt.
Je n’ai pas mon quota en temps mais cette séance trail fut riche en renseignements sur mon niveau musculaire.